Star-crossed lovers

L’histoire

Une usine qui ferme, une grève qui éclate, une ville qui s’embrase, et deux adolescents qui s’aiment d’autant plus passionnément que tout et tous semblent vouloir les séparer. Ce n’est pas pour rien que le titre de ce roman est emprunté au Roméo et Juliette de Shakespeare. Car Guillaume, le fils du patron de l’usine, et Clara, la fille de son délégué syndical, sont aussi, à leur manière, des « star-crossed lovers », des amants maudits par les étoiles.

Le mot de l’auteur

« Un roman à deux voix, celle de Clara et celle de Guillaume, deux adolescents qui, tour à tour, chapitre après chapitre, racontent leur histoire d’amour, mais chacun de son point de vue. Je voulais parler du désir, d’amour, mais aussi du monde tel qu’il va. Le résultat est un mélange de romantisme et de réalisme. Un  » Roméo et Juliette  » au pays de la mondialisation ! »

Mikaël Ollivier


prix litéraires

Star-crossed lovers a été récompensé :
– au salon du livre jeunesse de Montreuil par le Prix Ado-Livres du Roman Miroir 2003
-à l’occasion de la semaine du livre de jeunesse de Bruxelles et du séminaire Paul Hurtmans, par le Prix de la ville de Bruxelles 2004
– par les élèves de 4ème et 3ème de la ville d’Angers, décernant le Prix J’ai lu j’élis 2004
– à Charleroi par le Prix Farniente 2005.

La presse en parle

Telerama – 21 décembre 2002

Star-crossed lovers est un nouveau Roméo et Juliette mais version XXIe siècle : sur fond de lutte de classes. Le père de Guillaume et celui de Clara travaillent dans la même entreprise. Lui est le fils unique du patron. Elle, la fille d’un prolo, pire, du délégué syndical. Alors que les deux lycéens tombent amoureux, les rumeurs de fermeture de l’usine (pour cause de rentabilité insuffisante) se concrétisent. Le conflit éclate, la grève se met en place, les télés rappliquent, les tourtereaux sont ballottés d’un camp à l’autre. Mikaël Ollivier, l’auteur, mêle parfaitement les deux intrigues, l’amour qui s’éveille, les premiers émois et la réalité sociale. Même si, parfois, il caricature trop rapidement les différences culturelles entre les deux familles, il tient le lecteur en haleine, et lui offre une belle histoire de vie.
Martine Laval


extrait

[…]
Guillaume a refermé la porte et j’ai vu dans son regard qu’il avait aussi peur que moi. On s’est souri et on a même eu ensemble un petit rire nerveux, à la fois de gêne et d’excitation. Ensuite, on a fait chacun un pas dans la direction de l’autre et on s’est embrassés, doucement, lentement. Guillaume a passé une main tremblante sous mon pull et dans son dos, avec les miennes, j’ai attrapé son t-shirt pour le tirer vers le haut. En même temps, et en faisant pas mal de nœuds, on s’est déshabillés du haut. Je n’avais pas mis de soutien-gorge, mais un caraco blanc serré qui s’est retrouvé par terre en moins de deux. J’ai senti comme une décharge électrique quand on s’est de nouveau enlacés, torses nus cette fois. C’était la première fois de ma vie que ma poitrine nue touchait la peau d’un garçon. C’était divin et j’ai senti un grand frisson me courir sur la peau.
– On arrête si tu veux, m’a chuchoté Guillaume d’une voix tremblante.
En réponse, je l’ai attiré vers le lit.
Les détails de ce qui a suivi ne regardent que nos mémoires. On a fait l’amour, et c’était à la fois merveilleux et douloureux. Comme la vie.
Reproduit avec l’aimable autorisation des éditions Thierry Magnier © Editions Thierry Magnier – toute reproduction interdite.

Éditions Thierry Magnier

Parution : septembre 2002 (rééd. 2018)
Collection : romans
8,00 euros – 208 pages
Niveau de lecture : 3e et +
Illustrations : Claude Cachin
ISBN : 979-1035201-944

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